Cannetille :
Petit fil métallique spiralé très fin, utilisé en broderie et en bijouterie. Pour l’enfilage des colliers, il sert à masquer et à protéger le fil au niveau du fermoir, ce qui donne une jolie finition. La cannetille existe en doré et en argent, selon le fermoir utilisé, et en 3 diamètres, selon la grosseur du fil.
Enfilage :
Action qui consiste à mettre des perles sur un fil. Selon la nature de celles-ci , le fil employé sera différent. Les perles de culture sont toujours enfilées sur fil de soie, avec un nœud entre chaque, afin de mettre en valeur les perles et de sécuriser le collier. Mes créations sont enfilées sur câble acier. En savoir plus sur l’enfilage de perles
Enfileuse de perles :
Métier de la bijouterie et de la joaillerie qui consiste à enfiler des perles sur un fil, selon différentes techniques, pour un faire un collier ou un bracelet. En savoir plus …
Millefiori :
Mot italien signifiant mille fleurs. C’est une technique ancienne de fabrication de mosaïque en verre utilisée pour les boules presse-papier et pour les perles, à partir de canes de verre multicolores. L’île de Murano a produit quantité de perles, dont les millefiori, qui ont servi de monnaie d’échange lors des conquêtes coloniales européennes, d’où leur présence en Afrique, en Asie et en Amérique. Celles que j’utilise viennent essentiellement d’Afrique.
Perle :
Ce mot utilisé seul, désigne, par convention, exclusivement la perle fine. En savoir plus
Perle fine :
concrétion naturelle et spontanée d’un mollusque, bivalve ou univalve, en eau douce ou en eau salée, composée de carbonate de calcium et de matière organique, de forme le plus souvent sphérique. La présence d’un élément étranger, due au hasard, provoque une sécrétion de nacre autour de l’intrus, jusqu’à former une perle, objet de toutes les convoitises. En savoir plus sur les perles que j’utilise
« au fond des mers naît toute seule de la chair vivante : pure et ronde, elle se dégage immortelle de cet être éphémère qui l’a enfantée » Paul Claudel.
Perle de culture :
à la différence de la perle fine, elle a été obtenue en ferme perlière, après intervention humaine : implantation d’un nucléus et greffe d’un morceau de manteau d’un autre mollusque. Très tôt, l’homme a tenté de provoquer la production de perles en introduisant un objet dans un coquillage. Diverses techniques furent tentées, en Suède sur des moules, en Chine, à Tahiti. Mais c’est au Japon que la technique actuelle a été mise au point au début du vingtième siècle, par Tatsuhei Mise et Nishikawa. Sur l’île de Tatoku, Mikimoto développa ces techniques, au prix de mille péripéties, et c’est son nom qui est le plus souvent associé à l’essor des perles de culture, bien qu’il n’en soit pas l’inventeur.
Perle de culture d’eau douce :
Dans les eaux plus froides de rivières et de lacs un autre bivalve, appelé mulette, produit des perles fines déjà connues du temps des romains, qui les faisaient venir d’Angleterre et d’ Ecosse. En France, les plus réputées venaient de la Vologne, dans les Vosges. Une larve d’un parasite de poisson est à l’origine de la formation d’une perle sans noyau, à la forme souvent baroque. En Chine et au Japon, les perles d’eau douce sont actuellement abondamment cultivées, en introduisant seulement un fragment de chair d’un même coquillage, une perle peut ainsi être récoltée au bout de 6 mois. L’opération peut être renouvelée jusqu’à 30 fois en même temps dans une même moule, ce qui explique le faible coût de ces perles aux formes variées.
L’amas de matière autour du trou d’enfilage montre qu’elle n’est pas naturelle
Perle d’imitation :
« c’est un produit artificiel fabriqué par l’homme, imitant l’apparence, la couleur et l’effet des perles naturelles ou de culture mais ne possédant pas leurs propriétés physiques ou chimiques ni leur composition. » Définition légale de la Confédération Internationale de la Bijouterie, Joaillerie, Orfèvrerie des Diamants, Perles et Pierres dans les années 80.
L’homme ayant toujours voulu imiter la nature, divers procédés ont été mis au point au fil des siècles, utilisant une boule de verre ou de plastique, recouverte d’une pâte nacrée, appelée essence d’orient, fabriquée à base d’écailles de poisson. Des marques connues, telles Majorica, commercialisent ce genre de perles, mais elles ne doivent en aucun cas être confondues avec celles produites par un mollusque. Pour les reconnaître à coup sûr, si l’œil ou le toucher ne suffit pas, le contact d’une perle avec la dent est infaillible : celle d’imitation glisse, l’autre crisse …
Perle à chevrons, dite aussi rosetta :
LA reine des perles. Selon une technique très ancienne et secrète, Murano, mais aussi la France à Briare et les Pays-Bas, ont produit ces perles légendaires durant les siècles passés. Pour moi, c’est La Perle Rare, début d’une collection, de mon histoire avec les perles, et de mon aventure professionnelle. En savoir plus
Renfilage :
Un collier étant destiné à être porté, il a besoin, de temps à autre, d’être ré-enfilé. Pour les perles de culture, le fil de soie s’use, les nœuds se détendent, et les perles, au contact de la peau, ont besoin d’être nettoyées. Si le collier est porté quotidiennement, un renfilage annuel s’impose. (Tarifs sur demande). Pour mes créations, le frottement des bronzes ou des pierres peut aussi user le fil, à la longue. Ce service après-vente est assuré gratuitement par mes soins. En savoir plus